
L’avion de mon père
Lors de mes jeux à l’extérieur, j’aimais scruter le ciel et apercevoir ces petits avions survolant nos têtes. L’un d’eux était sûrement celui de mon père, me disais-je… Je lui envoyais alors la main, certaine qu’il me voyait.
Lors de mes jeux à l’extérieur, j’aimais scruter le ciel et apercevoir ces petits avions survolant nos têtes. L’un d’eux était sûrement celui de mon père, me disais-je… Je lui envoyais alors la main, certaine qu’il me voyait.
En guise de remerciement, Bill offre à Éric le tangon de son bateau. Éric rêve depuis longtemps d’utiliser son spi, mais il nous manquait l’indispensable tangon.
C’est enfin la journée du grand départ à voile ! Il me reste peu de place pour me loger dans le petit bateau pneumatique chargé à bloc qui nous amène jusqu’à notre voilier, mais peu m’importe, j’ai trop hâte d’être à bord ! On prépare le bateau, on range les provisions et on effectue les derniers petits […]
Quand on décide d’avoir un enfant, on saute dans le vide. On ne sait pas ce qui nous attend et cela demande une grande dose de courage. On se sent alors chamboulée par de grandes émotions : le doute et parfois même la peur. Pour célébrer le passage de mon fils vers la vie adulte, je […]
J’aime me rendre dans le petit village de Rouses Point. Ici, tout tourne autour de la voile. En effet, plusieurs marinas y ont pignon sur rue. J’adore voir tous ces bateaux à pattes bien installés sur leur ber qui, sortis de leur élément pour l’hiver, semblent attendre impatiemment de pouvoir retourner à l’eau. Les quais de la marina sont déserts, eux aussi en attente. Tout est plus large, plus vaste, ouvert sur le majestueux lac Champlain.
Quand je lis ces histoires de renaissance de transport à la voile, je ne peux m’empêcher de me demander si cela serait possible de faire de même sur notre fleuve et pourquoi pas dans les Maritimes ?
Quand j’ai eu 20 ans, j’ai pleuré toute la journée. « On n’a pas toujours 20 ans, on n’a pas toujours 20 ans ! » Je ressentais cette pression de devoir faire quelque chose avec cet âge que tout le monde veut avoir. Mais QUOI ?
Si je me laissais aller un instant, si je me disais que tout est possible, sans limite, sans restrictions d’aucune sorte, je ferais quoi ?
Il y a des années que j’ai quitté mon Saguenay natal. Jamais je n’ai envisagé d’y retourner. Quand, pour la première fois, je suis arrivée en plein été à Montréal avec une température ambiante de 38 degrés, je me suis crue dans le sud tellement la différence de température était grande. J’adorais !
Avec ma sœur, c’est notre dernière soirée en Islande. Demain, c’est le retour au Québec. Nous sommes logées à l’hôtel de l’aéroport qui, simple et propre, n’a rien d’extraordinaire.